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Catégorie : Normandie-Bretagne

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Mr John PHILIPOT

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ANPER recycle les plastiques de nos rivières

Une bénévole à coté d’un bac à rives

Depuis trois ans, en Normandie et maintenant dans 8 départements, ANPER est à l’origine de la mise en place de bacs à rives. Comme les bacs à marées sur les plages, ces bacs à rives sont là pour récolter les déchets que les promeneurs, les pêcheurs, les kayakistes,… trouvent sur les berges des cours d’eau, dans la végétation, voire dans l’eau. Ces bacs permettent de lutter contre la pollution des eaux puisque chaque année 15 millions de tonnes de déchets arrivent dans les océans sur Terre et 80% proviennent des cours d’eau. C’est donc au niveau des cours d’eau qu’il faut agir d’où la mise en place des bacs.

Chaque mois, nos bénévoles et salariés vident les bacs, trient et pèsent les déchets (programme de recherche international) et recyclent ces déchets qui ont encore une certaine valeur. Les canettes en métal sont revendues aux ferrailleurs, les gourdes de compotes aux recycleurs,… Seuls les plastiques n’étaient pas encore recyclés car souillés de terre ils n’intéressent pas les filières de recyclage. Dans la Manche, cela représente 25 kg de plastique par an.

Plastiques dans les cours d'eau
Plastiques dans les cours d’eau

Fin mars, ANPER se dote de deux machines qui vont permettre de transformer ces plastiques en objets de la vie de tous les jours : support de téléphone, enrouleur de câble audio, toupie, porte manteaux,…

L’une des machines est un vélo broyeur qui va transformer les plastiques des rivières en paillettes de plastiques. Ces dernières sont alors déposées dans la seconde machine : une presse hydraulique qui va mouler les pièces en plastique.

Ces machines fabriquées par un ingénieur français (AUTORCYCLAB) d’Ille-et-Vilaine, seront déployées dans tous les établissements scolaires qui en font la demande pour sensibiliser les jeunes à la pollution plastique.

Elles viendront compléter notre programme d’animations scolaires. Elles sont également attendues dans les centres de loisirs, médiathèques, festivals, salles de sport,…

Le but est également de faire connaître ANPER au plus grand nombre afin d’augmenter le nombre de membres, les parrains, les mécènes,…

Mélanie PLASGER

Bénévole

ANPER-TOS fête la science !

Du vendredi 07 octobre au dimanche 09 octobre, nous tenions un stand à la Fête de la Science organisée par Terminus des sciences à Cherbourg (Manche).

Nous y avons proposé un stand intitulé « Du plastique dans nos assiettes ! » et résumé de cette manière : « Une bouteille plastique met plus de 400 ans pour se dégrader et se transformer en microplastiques. Ces derniers seront ingérés, entre autres, par la faune et la flore des milieux aquatiques et se retrouveront finalement, dans nos assiettes. Quels types de déchets sont le plus retrouvés dans la nature ? Qui sont les microplastiques ? Et comment les microplastiques arrivent-ils dans notre assiette ? Des petits jeux composés de frises et d’éléments à replacer dans le bon ordre viendront compléter une maquette qui explique comment les micros plastiques polluent l’eau que l’on boit. »

Grâce à une maquette, un jeu sur les macroplastiques, un autre sur les micros plastiques et un questions/réponses sur l’eau, nous proposions plusieurs animations pour faire comprendre au grand public les conséquences de la pollution plastique des cours d’eau sur notre environnement et notre santé.

Le bilan de ce weekend selon Terminus des Sciences , encore merci à eux pour l’accueil.
Et voici les chiffres que nous retiendrons :

  • 3 jours
  • 2600 visiteurs
  • 24 porteurs de projets
  • 6 thématiques proposées

Le projet à VEL’EAU

Édition sur la Vire

Notre association  a organisé la première édition de son projet «A vél’eau» : le but de ce projet est de sensibiliser le public, et plus précisément les personnes côtoyant les bords de cours d’eau, aux problématiques liées à l’eau. Ainsi, en se promenant à vélo ou à pied le long des cours d’eau, nous interpellons les marcheurs, les cyclistes, etc, pour leur proposer de discuter de 3 problématiques liées à la ressource de l’eau : sa qualité, les problèmes de quantité et la biodiversité que l’on peut trouver notamment dans les rivières.

Pour la qualité de l’eau de l’eau, qui répond à la question « D’où vient l’eau que nous consommons et où vont nos eaux usées ? » nous avons créé :

  • Un jeu « Mon’eaupoly » qui retrace les différentes étapes du petit cycle de l’eau (pompage, traitement, stockage, consommation, égouts, station d’épuration et rejet). Le déroulement du jeu fait alterner anecdotes, questions et petites expériences sur ces étapes.
  • Un jeu sur la dégradation des déchets. Le but est de deviner en combien de temps les déchets se dégradent dans la nature. Le joueur devait placer dans une case « + de 100ans » ou « – de 100ans » les déchets que nous lui présentions (canette, piles, mouchoirs…).

Pour la biodiversité, qui répond à la question « Qui habite nos eaux et rivières ? », nous avons créé :

  • Un jeu « Mém’eaury », dont le but est de retrouver une paire de carte représentant le même animal habitant les cours d’eau.
  • Un jeu « Qui suis-je ? » sur les animaux des cours d’eau. Les joueurs devaient deviner la carte de l’autre en posant des questions sur le physiques (ex : couleurs, forme…) de l’animal.

Pour la quantité d’eau, qui répond à la question « Comment consommons-nous l’eau ? », nous avons créé :

  • Un jeu où le but est de deviner combien de litres d’eau une action en particulier utilise et si un écogeste existe pour réduire cette consommation. (ex : laver sa voiture avec un tuyau d’arrosage = 200L ou avec un seau = 40L).

Pour terminer, nous avons créé un jeu de piste sur téléphone pour faire découvrir la Vire (fleuve de la Manche, 50) au grand public. Ce jeu bonus clôturait notre première édition du projet « A Vél’eau » . Ce jeu a été fait sur l’application « Explorama » et faisait voyager les joueurs sur le terrain de la commune tout en photographiant des plantes de rives et en répondant à des questions sur le thème de la Vire. Le temps de jeu était chronométré et les joueurs les plus rapides ont pu repartir avec un lot.

Tous les jours, nous avons suivi le chemin de halage : nous avons démarré le mercredi à Tessy-sur-Vire et fini le samedi à Sainte-Suzanne-sur-Vire. Chaque jour nous avons comptabilisé les passages observés et le nombre de personnes avec qui nous avons pu échanger et que nous avons sensibilisés à nos actions.

C’est une première édition globalement positive. Pour un nombre total de 181 passages (personnes croisées) nous avons pu sensibiliser 55 personnes, soit 1/3 de nos rencontres, en sachant que nous comptabilisions les sportifs dans nos passages. Si les chiffres montrent un public un peu timide face à ce nouvel évènement, nous comptons sur le bouche à oreille pour développer la curiosité du grand public. Grâce à ce premier essai, nous avons pu relever les points à améliorer et sommes déjà en train d’organiser la prochaine édition qui se tiendra le long du Couesnon pour finir … au Mont Saint Michel !

Voir

Projet des BACS À RIVE

Rapport 2021

En un an, les Manchois ont déposé 273 kilos de déchets dans nos bacs à rive, représentant 4 726 déchets.

Aujourd’hui, un an plus tard, nous en sommes à 413 kilos représentants 10 876 déchets déposés dans nos bacs.

Ce sont autant de déchets qui ne finissent pas dans les cours d’eau et/ou dans la mer puisque, rappelons-le, 80 % des déchets qui finissent en mer proviennent des terres (en partie acheminés par … les cours d’eau !).

Ce sont également autant de déchets qui ne se dégraderont pas dans le milieu naturel polluant ainsi l’eau de particules qu’on ne peut retirer grâce à nos stations de traitement et/ou d’épuration.

Toutes les semaines, un français avale l’équivalent d’une carte de crédit de plastique.

Ce projet des bacs à rive est un succès grâce à nos partenaires : Casamer, Sainte-Suzanne-sur-Vire, la base de Canoë-kayak de Condé-sur-Vire … Et surtout le département de la Manche qui nous accompagne depuis le début.

Après avoir remarqué les plus et les moins de ce projet, nous avons décidé de le faire évoluer en changeant légèrement le but des bacs : à partir de 2023, ils auront surtout pour premier objectif de déstocker les déchets présents dans les cours d’eau depuis des années.

Évidemment nous continuerons en parallèle de sensibiliser le grand public, et surtout les enfants, grâce à nos interventions scolaires sur l’eau.

Pour en savoir plus : rapport 2021 bacs à rive

Carte des bacs à rive en Normandie

Les résultats mensuels