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Catégorie : Autres sujets

Soutien aux Agents de l’OFB

ANPER apporte son soutien aux agents de l’Office Français de la Biodiversité

L’Office français de la biodiversité (OFB) est un acteur essentiel dans la préservation de notre environnement, placé sous la tutelle du ministère de la Transition écologique. Sa mission ? Protéger et restaurer la biodiversité partout en France, qu’il s’agisse du territoire métropolitain ou des régions d’outre-mer.

Concrètement, l’OFB intervient sur le terrain, aux côtés des acteurs publics, privés et associatifs, pour protéger les espèces et les écosystèmes. Il joue également un rôle crucial dans la surveillance et dans l’apport de connaissances sur l’état de la biodiversité, en réalisant des suivis réguliers des espèces menacées et des milieux dégradés. En cette période de crise écologique, l’OFB apporte aussi son expertise technique aux décideurs publics sur des sujets comme l’aménagement de territoire, afin que leurs décisions considèrent au mieux les enjeux environnementaux actuels

Mais l’OFB n’est pas seulement un observateur : il est aussi un acteur direct de la gestion et de la restauration des espaces naturels protégés, véritables trésors de notre patrimoine. Au quotidien, les agents de l’OFB sont les véritables gardiens de la biodiversité. Leur travail est d’autant plus crucial à une époque où les menaces pesant sur la nature ne cessent de croître. Pourtant, leur action est souvent mise à mal par des politiques qui semblent déconnectées des réalités du terrain.

L’ANPER-TOS réaffirme son soutien aux policiers de l’environnement et reste à leurs côtés pour qu’ils puissent mener à bien leurs missions. Nous appelons les décideurs politiques à prendre des décisions réfléchies, en phase avec les véritables besoins de notre nature. Il est urgent que la politique prenne en compte les enjeux écologiques de demain, afin de préserver ce que nous avons de plus précieux : notre biodiversité.
Si vous souhaitez en apprendre plus sur l’OFB et sur leurs différents rôles : https://www.ofb.gouv.fr

Démission du Bureau de l’AUPRA

« Le cormoran n’a pas seulement un impact sur les poissons eux-mêmes, mais aussi malheureusement sur les gens qui s’investissent dans la gestion et la préservation des milieux aquatiques. « 

Fin avril l’ensemble du bureau l’AUPRA (Active union des pêcheurs de la rivière d’Ain) gérant les 35 km de l’aval de la rivière d’Ain entre Varambon et le Rhône, a ainsi démissionné. 

Un gâchis monumental puisque il y avait là une équipe passionnée et investie qui a su pendant des décennies (Mr Rajon le président était là depuis 40 ans) relever tous les défis pour préserver un des plus beaux parcours de France. 

Entre les épisodes de sécheresse et les éclusées dévastatrices du barrage d’Allement, il ont su batailler pour contraindre EDF à accepter des compromis. Et aujourd’hui, c’est le cormoran qui vient mettre fin à ce bel engagement. 

Le ras le bol et l’écœurement face à l’arrêt de l’autorisation des tirs de régulation, alors que la population d’ombres de la rivière était revenu à un bon niveau. 

On ne peut qu’espérer que cette démission attire un peu plus l’attention des décideurs et autres politiques face à une situation intenable et déconnectée de la réalité de ce qu’il se passe dans nos rivières. De notre coté , nous avons mis en ligne une pétition qui sera bientôt envoyée au premier ministre.

Jean -Baptiste Renault administrateur

Pétition pour la régulation des cormorans

Les colonies de cormorans, notamment des grands cormorans (Phalacrocorax), augmentent sensiblement d’année en année jusqu’à mettre sérieusement en péril les populations fragiles de poissons, notamment les salmonidés et en particulier là où la présence des cormorans était jusqu’ici inconnue. Le nombre, la furtivité et l’imprévisibilité de ces redoutables prédateurs s’exercent maintenant sur tous les types de régions et territoires y compris en zones de montagne.

Le Grand cormoran est une espèce protégée, faisant l’objet de régulation sur les plans d’eau douce ou les rivières pour la sous-espèce continentale. Il est inscrit à l’annexe III (faune partiellement protégée) de la convention de Berne. Cet animal a certes le droit de vivre et de manger du poisson mais il est particulièrement dévastateur sur des bassins qu’il n’avait jamais fréquentés jusque-là et où les efforts pour le maintien naturel des salmonidés sont mis à mal. La fermeture de la pêche afin de permettre la reproduction des salmonidés laisse le champ libre à ce prédateur arrivant par dizaines et pillant en toute tranquillité les zones de frai. Il devient donc le prédateur principal d’autres espèces, elles aussi protégées et beaucoup plus menacées. Protégé en France, le Saumon atlantique est d’intérêt communautaire à l’échelle européenne et inscrit aux annexes II et V de la Directive Habitats-Faune-Flore, il vient de passer du statut de « préoccupant » à celui de « quasi menacé », avec de nouvelles preuves montrant que la population mondiale a diminué de 23 % entre 2006 et 2020.

Le temps des études et des commissions est révolu. Il faut réduire très significativement la prédation de Phalocrocorax qui consomme chaque jour 400g à 700g de poissons (soit 15 à 17% de son poids) et en blesse mortellement d’autres.

Nous demandons un retour aux interventions de régulation (comme les années précédentes) pour sauvegarder les espèces piscicoles protégées.

Notre association informera les Fédérations de pêche de cette demande ainsi que les élus et décideurs publics des territoires concernés. Nous attendons de l’État une réaction rapide, des propositions proportionnées aux enjeux, des décisions efficaces et leur mise en œuvre immédiate.