L’assemblée générale s’est tenue à Tours le 15 février. Un nombre insuffisant d’adhérents s’étant déplacé pour valider les statuts, il nous faut organiser une AG dématérialisée pour procéder à ce vote essentiel à la vie de l’association .En effet sans cette validation des statuts est obligatoire pour notre représentativité devant les instances officielles et donc la recevabilité de nos démarches, qu’elles soient judiciaires ou politiques. Toutefois, d’autres associations se sont jointes à nous pour la matinée : SEPANT et UFC Que Choisir ainsi que la presse.
Les points forts de la journée
Parmi les points forts de notre assemblée générale, on a pu assister dans la matinée à une présentation de vulgarisation sur le fonctionnement des agences de l’eau par Bernard Rousseau, suivi d’un exposé résumant la situation des migrateurs amphihalins en France par Raphaël Amat.
Par la suite, François Joubert (Agence Française de la Biodiversité) nous a donné des explications sur la façon dont peuvent être menées les opérations de restauration de la continuité étayée par une visite sur le terrain de la rivière de contournement du barrage de Rochepinart sur le Cher.Elles doivent être réalisées en priorité lorsque c’est possible sur tous les barrages avant de vouloir les équiper d’outils de montaison et dévalaison.
Rapport financier bilan moral
L’après-midi a été consacrée à la vie de l’association ; rapport financier et bilan moral.
Il nous faut insister sur la nécessité impérative de trouver des mécènes afin de financer nos activités. En effet, il faut savoir que chaque action judiciaire engagée requiert le dépôt d’une caution d’environ 1000 euros, ce nonobstant l’engagement des frais d’avocats préliminaires. Le retour sur investissement se comptant ensuite en années, délai imposé par la lenteur de la justice, ANPER a donc besoin de trésorerie. De plus, le nombre de bénévoles étant limité, nous songeons sérieusement à recruter un(e) ou plusieurs permanents(es), à l’instar de nombreuses associations. Nous devrions y gagner en efficacité et en visibilité.
La parole est aux groupes locaux
Les représentants des groupes locaux ont ensuite pris la parole pour rendre compte brièvement des activités menées en 2018 :
- Efforts de communication vers le public en Normandie
- Participation aux organismes de gestion de l’eau en Centre-Val de Loire
- Participation à diverses enquêtes publiques en Midi-Pyrénées
- Poursuite de la lutte contre la pollution en Franche Comté ou ailleurs
- Partenariats avec d’autres ONG comme UFC Que Choisir, SOS Loue et Rivières Franc Comtoises, FNE…
Nous avons ensuite procédé à l’élection de Raphaël AMAT en tant que secrétaire général.
La réunion s’est achevée sur une tombola où étaient mis en jeu du matériel de pêche et des livres.