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Catégorie : Normandie

GROUPE LOCAL  NORMANDIE:

Mr John PHILIPOT

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Biodiversité sur une Zone humide

recensement insectes nocturnes
Recensement des insectes nocturnes

  L’objectif de cette convention est, entre autres, de recenser les zones humides d’un État et de faire en sorte que l’aménagement de son territoire ne contrevienne pas à la conservation des ces zones.

Leur préservation passe notamment par leur connaissance et dans ce cadre, ANPER s’implique en proposant aux instances qui le souhaitent, son expertise pour faire un inventaire de biodiversité des zones potentiellement humides.

Plus concrètement, cela se traduit par une étude de quelques semaines permettant de recenser les espèces animales et végétales d’un milieu ainsi que les caractéristiques hydromorphologiques du sol.
Ces différents relevés permettront d’identifier, s’il existe, un des critères permettant d’identifier une zone humide à savoir des plantes hygrophiles ou une hydromorphologie du sol particulière.

Plaquette àEscargots pour le recensement
Plaquette à Escargots permettant leur recensement

Si effectivement cette zone est une zone humide au sens de la convention Ramsar et au sens du code de l’environnement français, alors celle-ci mérite attention et protection nécessaire.

En parallèle de la qualification d’une zone humide, l’étude a pour objectif d’inventorier la biodiversité qui se trouve sur le terrain : insectes, oiseaux, amphibiens …

La commune de Sainte-Suzanne-sur-Vire, dans la Manche (50), a fait appel au groupe local Normandie d’ANPER pour faire une étude de la sorte sur une zone adjacente à un terrain où sera bientôt construit un lotissement. L’objectif est d’apporter suffisamment de connaissances à la commune pour que celle-ci puisse mettre en valeur son environnement et éviter de le détruire. 

Fête de la nature 2020

En 2020 ANPER participera à la fête de la nature et à la fête de la science !

Fête de la nature

Vous n’êtes pas sans savoir qu’un virus nous a impacté ces derniers mois. Parmi les nombreuses répercussions, se trouve le décalage de la fête de la nature au mois d’octobre. Mais ce décalage n’empêchera pas ANPER, d’y participer à travers un atelier dédié au projet des récolteurs de déchets.

Le 10 Octobre 2020 à Sainte-Suzanne-sur-Vire dans la Manche (50), le groupe local Normandie de l’Association proposera aux petits et aux grands :

  • De découvrir et analyser les résultats obtenus avec les récolteurs de déchets installés le long de la Vire ;
  • De faire un ramassage de déchets sur les berges et d’effectuer avec ANPER le tri et la pesée de ces déchets ;

Ces ateliers seront aussi l’occasion de célébrer la science puisque le même jour se déroule la fête de la science à laquelle ANPER participe également !

association les goélands

Pour cette journée très chargée, nous aurons le plaisir de nous associer à l’association Les Goélands qui proposera pour sa part un atelier sur les abris à hérissons : vous pourrez alors participer à la construction et la mise en place de tels abris afin d’aider nos petits compagnons à avoir une vie paisible

Vous souhaitez participer aux ateliers précités?

SDAGE LOIRE- BRETAGNE

Il existe dans le SDAGE (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux) Loire-Bretagne une évaluation du taux d’artificialisation des cours d’eau, désignée par le terme de « Taux d’étagement », qui est la somme des hauteurs de chute artificielles d’une masse d’eau divisée par la dénivelée naturelle de cette masse d’eau.

Pour la continuité écologique, c’est ce premier critère qui s’impose aux déclinaisons du SDAGE sur les territoires car il rend compte de l’artificialisation effective des cours d’eau.

Une hauteur de chute d’eau considérée comme nulle

Mais il y a été ajouté un autre indicateur pour certaines masses d’eau particulières : le « Taux de fractionnement » qui est la somme des hauteurs de chute divisée par le linéaire de la masse d’eau. Malheureusement et malgré nos protestations il a été considéré et – hélas – acté que pour les masses d’eau concernées par le taux de fractionnement la hauteur de chute serait considérée comme nulle dès lors que l’obstacle serait pourvu d’un dispositif de franchissement. Comme si un barrage, même équipé, ne constituait plus un obstacle pour les migrateurs, sans même parler de l’effet cumulé et du manque d’entretien de la majorité des barrages équipés.

Lors d’une des nombreuses séances en cours dans le cadre de la révision du SDAGE le représentant des microcentraliers a demandé que le taux de fractionnement remplace désormais le taux d’étagement. On voit la manœuvre. La réponse du représentant ANPER-TOS à ce comité de bassin a été assez sèche, relayée sur le fond par le président de séance et la majorité des membres présents.