L’objectif de cette convention est, entre autres, de recenser les zones humides d’un État et de faire en sorte que l’aménagement de son territoire ne contrevienne pas à la conservation des ces zones.
Leur préservation passe notamment par leur connaissance et dans ce cadre, ANPER s’implique en proposant aux instances qui le souhaitent, son expertise pour faire un inventaire de biodiversité des zones potentiellement humides.
Plus concrètement, cela se traduit par une étude de quelques semaines permettant de recenser les espèces animales et végétales d’un milieu ainsi que les caractéristiques hydromorphologiques du sol.
Ces différents relevés permettront d’identifier, s’il existe, un des critères permettant d’identifier une zone humide à savoir des plantes hygrophiles ou une hydromorphologie du sol particulière.
Si effectivement cette zone est une zone humide au sens de la convention Ramsar et au sens du code de l’environnement français, alors celle-ci mérite attention et protection nécessaire.
En parallèle de la qualification d’une zone humide, l’étude a pour objectif d’inventorier la biodiversité qui se trouve sur le terrain : insectes, oiseaux, amphibiens …
La commune de Sainte-Suzanne-sur-Vire, dans la Manche (50), a fait appel au groupe local Normandie d’ANPER pour faire une étude de la sorte sur une zone adjacente à un terrain où sera bientôt construit un lotissement. L’objectif est d’apporter suffisamment de connaissances à la commune pour que celle-ci puisse mettre en valeur son environnement et éviter de le détruire.