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Catégorie : Pyrénées

GROUPE LOCAL PYRENEES:  Mr Jean-Pierre-JENN

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Un Dimanche à SALAU

Retour sur la journée du 31 août où l’association STOP MINE DE SALAU organisait pour la 8ème édition une journée d’informations et débats faisant suite au projet de recherche minière Bonnemaison /Néométal, lequel est maintenant concurrencé par un autre projet, porté par un émule de monsieur Bonnemaison qu’il a lui-même formé.

Nous avons donc participé à cette journée en tenant devant une centaine de personnes dans la matinée un stand d’informations sur notre association, en soutien contre la réouverture de la mine. Madame Annie Thébaud Mony , directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de recherche médicale ( INSERM) qui a mené des travaux avec Henri Pézerat ( Toxicologue , chercheur au CNRS ayant contribué à faire interdire l’amiante en France) et Jean-Marie Birbes , militant ouvrier de la lutte contre l’amiante et président de l’ADDEVA (association de défense des victimes de l’amiante) du Tarn ,ont animé une conférence débat sur les dangers de l’amiante pour la santé des riverains et des ouvriers.

Le ministre des finances, qui a en main un grand nombre d’études scientifiques et d’analyses qui montrent depuis 1983 que l’amiante est bien présente dans les roches de Salau , accepte encore des dossiers de permis de recherche de mine sur ce secteur.

Inadmissible

L’après-midi fut consacré à une visite commentée de terrain sur les anciens lieux d’exploitation, en présence de FR3 , informant le public sur les dangers miniers où certains industriels ne soucient guère des pollutions qu’ils vont engendrer pour des centaines d’années.

A SALAU des métaux lourds, de l’arsenic et de l’amiante sont déjà exposés à l’air libre depuis plus de 40 ans et aucune pollution ne doit y être rajoutée qui risquerait également de polluer le SALAT , ou un de ses affluents.

  C’est inconcevable!

Anper soutient totalement cette association et toutes les autres contre ce projet néfaste pour la santé et l’environnement.

Un Dimanche à SALAU…

Un petit retour sur dimanche 27 aout à Salau ou Anper Tos ainsi qu’une quinzaine d’associations avaient répondu présent à cette journée.

Nous n’avons pas été gâté durant cette journée particulièrement froide et pluvieuse, mais les visiteurs peu nombreux mais curieux de découvrir notre association ont bravé le froid et la pluie .

Les boissons chaudes étaient les biens venus après une visite de terrain pour certains.

En milieu d’après-midi chaque représentant a présenté son association et ses actions devant une cinquantaine de personnes et le président de « Stop Mine Salau », nous a fait un rapide point concernant les actions judiciaires avec un appel de l’état sur le permis afin de pouvoir extraire à nouveau sur ce site.

 Donc pour le moment, c’est en attente.

DE L’AMIANTE DANS LES TERRILS..

La bonne nouvelle si l’on puisse dire c’est que le BRGM a reconnu la présence d’amiante dans les terrils.

Vous trouverez plus d’infos sur le lien :  https://www.stopminesalau.com/

Durant cette journée, on nous a demandé de faire le protocole OMIR sur le SALAT. Je ne pense pas avoir le temps avec des bénévoles du groupe Pyrénées avant septembre mais ce sera fait l’année prochaine…

Pour ANPER TOS Pyrénées

Jean pierre JENN

Gélatines Weishardt condamnée

Victoire pour les cours d’eau et l’ensemble de ses fonctionnalités écologiques !

ANPER-TOS obtient la reconnaissance d’un préjudice écologique causé au Dadou par l’entreprise Weishardt.

Le délibéré est tombé ce 18 avril dernier, l’entreprise Weishardt, géant mondial de production de gélatines alimentaires et pharmaceutiques a été reconnue coupable de déversement de substance nuisible dans l’eau par le tribunal correctionnel de Castres et condamnée à une amende de
21 000€, ainsi qu’à la réparation du préjudice écologique et moral d’ANPER-TOS.

L’enquête de la gendarmerie avait révélé que ce type de rejets de boue organique était relativement fréquent depuis plusieurs années. 

ANPER-TOS, en tant que partie civile, avait argué l’importance du préjudice écologique après une telle pollution. Mais la reconnaissance n’était acquise. En effet, sans mortalité piscicole, les atteintes sont peu visibles, ce qui rend leur évaluation et leur réparation difficiles. A l’audience, nous avons démontré à la juridiction l’impact chronique du déversement de gélatine, causant un double effet de colmatage et d’eutrophisation, dramatique pour les macro-invertébrés, les micro-organismes et les frayères. 

ANPER-TOS salue par cette décision la prise en compte de l’ensemble des fonctions écologiques des cours d’eau, et par là-même la reconnaissance du colmatage et de l’eutrophisation comme dommages au milieu aquatique.