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Catégorie : Normandie

GROUPE LOCAL  NORMANDIE:

Mr John PHILIPOT

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Le Programme INTERREG

France (Manche)-Angleterre et ANPER-TOS

Réduire la pollution plastique des océans et des cours d’eau

Le programme INTERREG

Vous ne le savez peut-être pas mais grâce à son projet des bacs à rives, ANPER-TOS a rejoint le programme INTERREG France (Manche)-Angleterre.

Ce programme a été mis en place pour « encourager le développement économique entre le sud du Royaume-Uni et le nord de la France. ».

Il regroupe et finance  « des projets innovants qui ont un impact transfrontalier et durable ». Parmi les projets financés, le projet Preventing Plastic Pollution (Prévention de la Pollution Plastique) est celui auquel ANPER-TOS participe.

Le projet Preventing Plastic Pollutions (PPP)

« À l’échelle mondiale, environ 80% de la pollution plastique provient de sources terrestres (GESAMP, 2016) et environ 4 millions de tonnes de déchets plastiques entrent dans la mer par voie fluviale chaque année (Schmidt et al 2017. Environ. Sci. Technol. 51,12246-12253) »

Le projet PPP a pour objectif  de faire un état des lieux sur cette pollution plastique afin de mieux comprendre son origine.

Basé sur un modèle de bassins versants, le projet rassemble des données sur la quantité et les sources probables de pollution plastique. La baie des Veys, à quelques kilomètres du groupe local Normandie d’ANPER-TOS, fait partie des 7 sites pilotes choisis pour ce projet. « La pollution plastique arrivant dans les bassins versants sera identifiée, quantifiée sur la base d’approches standardisées, qui seront ensuite évaluées. »

L’objectif est de localiser les zones d’accumulation de pollution afin de pouvoir intervenir au plus vite et de manière efficace.

Le rôle des bacs à rives dans ce contexte

Les projets de bacs à rives, que notre association a mis en place, ont dès le début été soutenus par le département de la Manche. Ce dernier est notre plus grand allié et lorsqu’il a pris connaissance du projet des bacs à rives, il nous a proposé de devenir amis du projet PPP faisant ainsi d’ANPER-TOS un nouvel acteur permettant de :

« déterminer les moyens efficaces de réduire et d’éliminer les déchets plastiques de leurs activités, de réduire l’empreinte plastique et de les orienter vers des comportements plus durables. »

En effet, pour rappel le projet des bacs à rives a pour objectifs de :

  • réduire la quantité de déchets sauvages proches des cours d’eau ;
  • d’analyser ces déchets (tri, comptage et pesée)
  • de sensibiliser le grand public à l’impact de ces déchets.

Il rentre alors dans le cadre du projet Preventing Plastic Pollution et du programme INTERREG.

Les données que nous obtenons grâce aux bacs à rives sont transmises au département de le Manche et contribuent à l’acquisition de nouvelles connaissances sur la pollution plastique.

Le 30 septembre 2021, le Président d’ANPER-TOS a eu l’opportunité de rencontrer certains membres (anglais et français) du projet PPP et de leur expliquer le projet des bacs à rives. Ce fut un moment très intéressant qui promet de nombreuses collaborations !

→ Pour suivre l’avancée et les résultats du projet des bacs à rives :

https://anper-tos.fr/category/actions/projet-des-recolteurs-danper/

→ Le site du projet Preventing Plastic Pollution :

https://www.channelmanche.com/fr/projets/projets/preventing-plastic-pollution/

→ Le site du programme INTERREG :

https://www.channelmanche.com/fr/program/a-propos-du-programme/

Voir également l’article de OUEST FRANCE du 5 octobre 2021:
Cliquez ICI

ANPER et l’écrevisse à pattes blanches

ANPER participe à la préservation de l’écrevisse à pattes blanches
« Austropotamobius pallipes »

« Plusieurs espèces d’écrevisses sont naturellement présentes dans nos cours d’eau « 

Ces trois espèces d’écrevisses sont protégées par de nombreux textes juridiques français et internationaux dont la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe, la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) mais aussi la Directive Habitat de l’Union Européenne.

De fait, ces écrevisses sont protégées et de nombreuses mesures sont mises en place pour essayer de remédier à leur disparition.
Dans la suite de cet article, nous allons nous concentrer sur l’écrevisse à pattes blanches car elle a fait l’objet d’une mesure de protection mise en place par ANPER.

Il y a plusieurs décennies, l’écrevisse à pattes blanches (ou écrevisse à pieds blancs), était présente un peu partout en France mais elle a aujourd’hui disparu dans plusieurs régions à cause de différentes pressions environnementales.

« L’écrevisse californienne peut être porteuse saine de la peste de l’écrevisse (…) mais peut la transmettre aux écrevisses françaises .« 

Parmi les méthodes utilisées pour la protéger, on trouve la capture des espèces invasives comme l’écrevisse de Californie, Pacifastacus leniusculus, qui portent atteinte aux populations d’écrevisses à pattes blanches. Ces dernières, contrairement à nos écrevisses locales, sont exogènes car elles ont été introduites en France dans les années 60 notamment pour agrémenter les étangs de certains particuliers (En savoir plus).

Sauf que, petit à petit, ces écrevisses ont trouvé le chemin des cours d’eau naturels et, compte tenu de leur taille et de leur agressivité, elles ont décimé de nombreuses  populations d’écrevisses locales. De plus, l’écrevisse californienne peut être porteuse saine de la peste de l’écrevisse : elle n’est pas atteinte par cette maladie mais peut la transmettre aux écrevisses françaises provoquant ainsi leur mort.
Réguler les populations d’écrevisses californiennes en effectuant des prélèvements réguliers permet d’éviter que leur développement trop important nuise aux écrevisses locales. Il est interdit de les transporter vivante donc leur déplacement n’est pas envisageable. Les écrevisses de Californie attrapées sont incinérées .

ANPER participe à cette régulation d’espèce en Normandie et plus précisément dans la Zone Spéciale de Conservation FR 2500118 « Bassin de la Druance », classée ainsi en raison de la présence d’écrevisses à pattes blanches. Thierry, un adhérent et bénévole d’ANPER, pose tous les ans, des nasses (sorte de piège) dans certains cours d’eau qu’il a préalablement repérés comme abritant des écrevisses californiennes. La nuit les écrevisses entrent dans les nasses et sont ainsi piégées.
Une autre technique consiste tout simplement à retourner, de jour et dans le lit mineur du cours d’eau, les matériaux grossiers (galets, pierres) sous lesquels se cachent parfois les écrevisses.
Il est toutefois essentiel que soient remis en place les galets et pierres sur le dessous desquels vivent des larves diverses.

En 2020, à cause des conditions sanitaires, les prélèvements n’ont pu être effectués que tard dans l’année (décembre) ce qui a entraîné un résultat très faible de capture car lorsque l’eau atteint une certaine température, les écrevisses rentrent en léthargie et l’on ne peut plus les capturer. Dès que l’eau se réchauffera, les prélèvements pourront reprendre.

Microplastiques et premier prélèvement

Les résultats:

1 microplastique et 73 microfibres

Les microfibres proviennent des vêtements fabriqués avec des matières synthétiques comme par exemple le polyester. Lorsqu’ils sont fabriqués, lorsqu’on les porte et surtout, une fois dans la machine à laver, nos vêtements rejettent de nombreuses microfibres dans l’environnement. Une grande partie de microfibres retrouvées dans les rivières et dans la mer proviennent des machines à laver : en effet, les microfibres sont tellement petites qu’une grande partie ne peut être filtré par les moyens habituels et finit dans l’eau .

https://www.ecosourcellc.net/2019/08/08/microfiber-pollution-and-the-environment-what-is-it-and-how-do-we-stop-it/


La Fondation Tara a, entre autres, démontré que les fleuves, en plus des océans, étaient pollués par les microplastiques (voir leur site et notamment cette page ).

Selon un rapport de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), ces microfibres constituent 35% des microplastiques primaires retrouvés dans nos océans (oceancleanwash) c’est à dire ceux dont la taille est inférieure à 5mm et ce, depuis leur  » création « , contrairement aux particules secondaires qui sont issues de morceaux de plastique plus gros qui se sont dégradés au fil du temps (Greenpeace). 


L’impact de ces microfibres sur l’environnement est important : elles impactent la biodiversité. Une étude publiée en 2016 a par exemple démontré que des microfibres avaient été retrouvées dans certains vers de sable (https://www.ecosourcellc.net) qui les ont absorbées en voulant se nourrir ; mais elles nous impactent aussi plus directement puisqu’une partie d’entre elles finit son chemin dans les poissons, les coquillages, les crustacés, que nous mangeons par la suite (https://www.nature.com) … De nos jours, nous absorbons donc des microfibres et autres microplastiques régulièrement.

Pour limiter les rejets de microfibres dans l’environnement, des solutions sont testées par les industriels comme des machines qui utilisent moins d’eau ou des machines à laver qui seraient équipées d’un filtre. Cependant, compte tenu de la grande consommation de textile aujourd’hui, le problème est loin d’être réglé. Un changement légal et sociétal est nécessaire pour essayer d’améliorer la situation.

Le 16 décembre, un deuxième prélèvement d’eau a été fait sur la Vire, toujours en suivant le protocole Babylegs®, mais cette fois-ci nous nous sommes placés à Airel, en aval de Saint-Lô : nous souhaiterions estimer l’impact de cette agglomération sur les rejets de microplastiques dans la Vire.

Affaire à suivre…

Pauline, en Service National Universel avec ANPER, au-dessus du Babylegs® plongé dans la Vire le 16 décembre 2020.

Les bacs à rives d’ANPER .

Les réponses que vous attendez tous!

Les récolteurs sont mis en place! C’est donc l’occasion de vous donner les réponses aux questions sur cette page.

Certains de ces récolteurs cherchent encore,

Réponses aux questions des bacs à rives :

(Les animaux et végétaux sont triés par ordre alphabétique)


  • Aigrette Garzette. Il lui sert à chasser évidemment …
  • Agrion jouvencelle, Il y en a 10 !
  • Bergeronnette des ruisseaux, Je mange essentiellement des insectes aquatiques et leurs larves
  • Carpe commune, Ils constituent en fait un organe sensoriel très utile notamment pour s’alimenter.
  • Chevalier guignette. Il s’agit d’un oiseau de rivage.
  • Consoude officinale. On m’appelle aussi oreille d’âne … sûrement à cause de mes feuilles !
  • Crocothémis écarlate. On l’appelle comme cela grâce à sa couleur.
  • Éphémère. Nous connaissons 3 000 espèces différentes rien qu’en Europe !
  • Gallinule Poule d’Eau, son poussin est tout noir.
  • Gammare.Ce sont ses antennes qui lui permettent de repérer ses ennemis.
  • Grande mouche de mai, Comme son nom l’indique, ses œufs éclosent en Mai …
  • Hirondelle de rivages, Une colonie peut représenter entre 600-700 couples !
  • Lamproie marine. Elle fait partie des agnathes, des animaux vertébrés dépourvus de mâchoires.
  • Martin pêcheur. Ce petit oiseau fait son nid… Dans les berges
  • Moule zébrée. Cette moule peut pondre 40 000 œufs durant un cycle de reproduction !!
  • Mulette perlière. Une moule sur 1000 environ produira une perle.
  • Ombre commun. On l’appelle aussi l’étendard.
  • Ragondin, Il a avant tout été amené en Europe pour sa fourrure.
  • Rainette verte. Petit déjeuner, déjeuner ou dîner, la rainette verte mange des insectes.
  • Saumon Atlantique. Le plus gros saumon d’Atlantique pêché faisait 62 kilos !
  • Triton palmé. La femelle pond entre 200 et 300 œufs en une fois !
  • Truite Fario. Elle se nourrit exclusivement d’invertébrés mais devient aussi carnivore en grossissant.

Tous ces animaux vous remercient pour votre aide ! Grâce à
vous, leur habitat est un peu plus vivable maintenant, merci.

Certains de ces récolteurs cherchent encore,