Un petit retour en image sur la manif du 9 juillet. Environ 200 personnes ont défilé l’après-midi pour dénoncer la pêche au filet dérivant. Malgré l’air marin, nous avons eu très chaud. La marche s’est déroulée sans encombre tout le long du trajet accordé par la préfecture et encadré par les forces de l’ordre.
Les représentants de chaque association, dont ANPER TOS Pyrénées, ont pris la parole pour dénoncer les carences de l’État.
En effet, la responsabilité de l’État et de ses services départementaux est engagée lorsqu’ils vont à l’encontre d’une décision de justice en continuant à laisser pêcher des espèces menacées comme le saumon mais aussi plus largement la lamproie et l’alose.
Sont visés; la DREAL de Nouvelle Aquitaine , mais aussi, les Préfets des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, qui refusent de faire appliquer aux pêcheurs concernés la décision d’interdiction survenue le 9 juillet 2021 et confirmée le 22 avril 2022 par le tribunal administratif de Pau.
L’État est-il au-dessus des lois ? Un bel exemple à ne pas suivre en tout cas!
La France est le dernier pays européen où l’on pratique des pêches d’interception des poissons migrateurs aux filets dans les estuaires sans prendre en considération l’état réel des stocks. Ces derniers doivent être soumis à évaluation avant de décider de tout prélèvement. De plus, la France ignore délibérément la réglementation Natura 2000 qui proscrit les prélèvements des espèces d’intérêt communautaire dans ces zones.
Il est grand temps que des mesures soient prises afin que l’on assure l’avenir des poissons migrateurs de notre pays et que l’on préserve également les couloirs de migration le long des côtes françaises.