En 2020 ANPER participera à la fête de la nature et à la fête de la science !
Vous n’êtes pas sans savoir qu’un virus nous a impacté ces derniers mois. Parmi les nombreuses répercussions, se trouve le décalage de la fête de la nature au mois d’octobre. Mais ce décalage n’empêchera pas ANPER, d’y participer à travers un atelier dédié au projet des récolteurs de déchets.
Le 10 Octobre 2020 à Sainte-Suzanne-sur-Vire dans la Manche (50), le groupe local Normandie de l’Association proposera aux petits et aux grands :
De découvrir et analyser les résultats obtenus avec les récolteurs de déchets installés le long de la Vire ;
De faire un ramassage de déchets sur les berges et d’effectuer avec ANPER le tri et la pesée de ces déchets ;
Ces ateliers seront aussi l’occasion de célébrer la science puisque le même jour se déroule la fête de la science à laquelle ANPER participe également !
Pour cette journée très chargée, nous aurons le plaisir de nous associer à l’association Les Goélands qui proposera pour sa part un atelier sur les abris à hérissons : vous pourrez alors participer à la construction et la mise en place de tels abris afin d’aider nos petits compagnons à avoir une vie paisible
La saprolégniose est une maladie fongique causée par le champignon aquatique Saprolegnia sp., un Oomycète, qui affecte les poissons sauvages et ceux provenant des piscicultures. L’apparition de touffes cotonneuses semblables à de la ouate de couleur blanche est souvent la première indication de l’infection.
Ce saprophyte ubiquitaire se nourrit habituellement des œufs de poissons morts, mais il se développe sur les poissons après la fraie lorsqu’ils se sont blessés sur le substrat colmaté donc sur les gravières qu’ils creusent pour déposer leurs œufs.
La saprolégniose est souvent une infection secondaire, mais des souches virulentes peuvent se développer aussi sur les salmonidés ayant subi un stress. Il conduit presque toujours à la mort du poisson.
Ombre commun (Thymallus Thymallus)
Tous les ans, cette maladie fait d’énormes dégâts en Bourgogne-Franche-Comté, et plus particulièrement sur le Doubs et la Loue où le pathogène touche de nombreuses Truites (Salmo Trutta) et Ombres (Thymallus Thymallus). Les poissons malades sont bien visibles aux bords des rivières, réfugiés dans des zones calmes, peu mobiles, couverts de taches blanches sur le corps, le symptôme principal de la maladie.
Cette mortalité perdure depuis plusieurs années causant à chaque fois le désespoir des pêcheurs et des naturalistes locaux, et l’inquiétude des riverains.
Un lien avec l’épandage de lisier ?
Le lisier est constitué des déjections d’animaux d’élevage et il est utilisé par les agriculteurs comme engrais organique pour leur culture. Le lisier contient de l’azote (ammoniacal et organique) et son épandage est commun car il aide à la croissance des plantes. Les sels d’ammonium « forcent » leur développement.
Au printemps, les épandages de lisiers dans la zone Comté sont pratiqués pour relancer le cycle végétatif des graminées et se font parfois proches des cours d’eau ou en terrain karstique avec un transfert liquide rapide.
Le lisier va donc s’infiltrer directement en direction des eaux courantes. Souvent les sols, en ayant déjà trop accumulé, sont saturés en azote et donc ces pratiques contribuent à la pollution des nappes souterraines et des rivières.
Cela entraîne aussi des réactions chimiques pouvant être nocives pour les poissons.
Des distances minimums sont à respecter avec les habitations des tiers et avec certaine zones protégées puisque tout épandage doit être fait :
à 35 m des cours d’eau (ruisseau, torrent, rivière, fleuve, etc.) ainsi que des plans d’eau (mare, étang, lac), 50 m des points d’eau tels que les puits, forages, distributeurs d’eau potable, etc., 200 m des lieux de baignade, 500 m des zones piscicoles.
De plus, il est important de préciser que l’épandage de lisier doit faire l’objet d’une autorisation ou d’une déclaration.
Cette réglementation, mise en place pour limiter les pollutions dues à l’épandage, prend donc en compte un certain risque à ce que le lisier se retrouve dans l’environnement …
Des risques bactériologiques existent aussi avec la présence d’Escherichia coli une bactérie à l’origine des gastroentérites.
En parallèle de cette réglementation, des solutions techniques sont en train d’être développées : une de ces solutions consiste à injecter, directement dans le lisier, des produits qui vont orienter la flore du lisier et éviter les fermentations indésirables, sources de nombreux soucis.
Ce collectif international rassemble entreprises, associations et individus afin de créer des relations entre ces acteurs et avancer dans le combat d’une planète plus saine. Il s’agit d’une organisation à but non-lucratif qui souhaite prouver qu’une entreprise peut être florissante et philanthrope.
“ En France, 1% for the planet permet de consacrer tous les ans 7 millions d’euros à des associations environnementales …“
Si vous êtes un mécène ou une entreprise (quelque soit la forme sociale de votre activité), vous pouvez rejoindre 1% for the planet en tant que membre. Vous vous engagerez alors à reverser 1% de votre chiffre d’affaire à une association agissant dans le domaine de la protection de l’environnement. Cette organisation vous permet d’accélérer et surtout de faciliter la transaction. Vous obtiendrez alors le label 1% for the planet et une grande estime de la part de nombreuses personnes autour de vous.
Ces 1% accumulés entre eux permettent à des associations comme ANPER de perdurer et de réaliser des projets contribuant à la protection de l’environnement. 1% for the planet participe à la mise en place du projet desrécolteurs d’ANPER en Normandie puisqu’une entreprise membre a décidé de nous soutenir.
Si vous aussi vous êtes intéressés, vous souhaitez en savoir plus sur 1% for the planet, soutenir ANPER dans ses démarches et notamment dans le projet des récolteurs.