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Catégorie : Pollutions

Faune aquatique menacée d’extinction

Les Éphéméroptères menacées d’extinction

Nous tenons ici a alerter l’opinion publique sur la disparition , quelques fois irréversible des espèces d’ invertébrés aquatiques dans nos cours d’eau qui sont des bio indicateurs d’une eau de qualité indispensable aussi à notre survie. Cela est confirmé par les documents fournis par Opie Benthos que vous pourrez lire en cliquant sur  ce premier lien.

En effet les espèces les plus touchées, sont les éphémères présents depuis plus de 300 millions d’années, avec comme exemple en haute Garonne où prés de la moitié des espèces ont disparues de nos cours d’eau, en cause l’hydroélectricité, les pollutions agricoles et domestiques mais aussi les stations de sports d’hiver (prélèvements d’eau pour l’alimentation des canons à neige).

Hydroélectricité : énergie certes renouvelable mais polluante

Cette énergie dite « verte »  produite pour l’essentiel par EDF,  et  mise en avant dans le cadre de la transition énergétique et du plan Climat, a un revers de médaille, que nous connaissons parfaitement bien depuis plus de 50 ans avec la destruction des frayères et de la faune aquatique ( macro-invertébrés et poissons).

 

EDF: cela pourrait vouloir dire, Éradication Durable de la Faune 

En effet, les barrages construits sur les cours d’eau, stockent les sédiments pendant plusieurs années comme ci dessus avec le barrage du Plan d’Arem sur la Garonne.  Construit à la frontière espagnole en 1969  a encore largué massivement cette année plusieurs tonnes de sédiments plus ou moins pollués qui se sont déposés , formant une couche de dépôts sédimentaires de 15 a 25 cm jusqu’à 15 kms à l’aval de l’ouvrage, colmatant ainsi les fonds dans les amortis de la rivière.

Nous ne vous parlerons pas des turbines de ces barrages ou celles des micro-centrales qui depuis plusieurs dizaines d’années sont de véritables « broyeurs à poissons » et que seules quelques unes sont équipées depuis  très  peu de temps, de grilles avec un espacement réduit et une inclinaison limitant l’aspiration des poissons.

 

L’agriculture intensive et polluante

L’agriculture moderne et productiviste à outrance, soutenue par la FNSEA est également responsable de la disparition des invertébrés avec le pompage massif dans certains cours d’eau les asséchant,  ou en les polluants lors de fortes pluies sur des terres rendues stériles favorisant les ravinements.

 

FNSEA: cela pourrait vouloir dire: Fabrication Naturelle Sans Éphémères Aquatiques ou Fédération Nationale Sans Etats d’Ames pour l’environnement

Mais ce ne sont pas les seules:

Les viticulteurs ont aussi leur part de responsabilité dans la disparition de certaines espèces en employant des herbicides à base de Glyphosate en masse!

 

Sans oublier les grands fabricants de produits ménagers et lessiviels!

Les rayons lessives et autres produits ménagers des grandes surfaces commerciales sont toujours autant fournis en produits polluants pour les espèces aquatiques. Malgré des stations d’épuration très performantes, combien de  molécules toxiques se retrouvent dans nos cours d’eau impactant la faune et la flore.

Ce phénomène pourrait s’accentuer car même  dans certaines communes , on préfère ajouter des solutions chlorées que d’employer les techniques à l’ultraviolet afin de tuer les bactéries pour la distribution d’eau potable.

Combien d’espèces menacées ?

Le risque de disparition de tous les éphémères recensés sur le territoire métropolitain a été évalué; regardez donc la liste rouge Nationale des espèces menacées

vous pourrez lire qu’après l’analyse des données récoltées et des informations compilées pour chacune des 142 espèces , les résultats montrent que 22 % sont menacées et mettent en évidence les pressions qui pèsent sur ces insectes et leurs habitats.

à lire également:

 Plus d’une espèce d’éphémères sur cinq menacée de disparition en France métropolitaine

Des Moulins et nos Rivières

Les Amis des moulins ne sont pas les Amis des Rivières !

 

Le Ru de Courcelles, plus connu sous la dénomination locale de Rivierotte  à l’amont de la commune de Vix dans le Département de la Côte d’Or, a connu une grave pollution d’origine sédimentaire dans la matinée du 17 Septembre 2018.

Le plan d’eau, en barrage sur le ru de Courcelles (Rivierotte) d’une surface d’environ 2500 m2, constitue un bief d’absolument aucun intérêt pour la biodiversité aquatique puisque très sédimenté et presque intégralement comblé par les vases.

boues résultant de la vidange sauvage

Malgré le très faible débit de la rivière, à l’étiage, le propriétaire du Moulin de Courcelles n’a pas trouvé mieux que de procéder à la vidange intégrale du bief pour, selon nos informations, procéder à la maintenance d’une pompe à chaleur.

Le résultat!

 Ce ne sont pas moins de 80 à 100 % de poissons morts (pour l’essentiel les espèces salmonicoles truites et ombres) et 100 % sur les alevins et la faune invertébrés.

Les dégâts se poursuivent à l’aval, avec une mortalité estimée à 50% sur les poissons et invertébrés.

 

Ce sont au total 2,5 km de rivière fortement impactés, les chiffres étant susceptibles d’évoluer dans le temps en raison des variations du taux d’Oxygène par dégradation de la matière organique.

L’Agence Française de la Biodiversité s’est rendue sur place pour constater l’infraction un procès verbal est cours de rédaction.

ANPER-TOS déposera plainte car il est inadmissible de continuer à voir ce genre de comportement de la part de propriétaires de moulins peu scrupuleux, et ruiner ainsi l’équilibre d’un cours d’eau.

Les rivières sont à des niveaux d’étiage rarement enregistrés, et la continuité écologique prend tout son sens face à une telle situation et surtout une telle irresponsabilité.

Les amis des moulins feraient bien de regarder plus loin que le bout de leur Bief…

Comptez sur ANPER-TOS pour ne pas laisser l’intérêt particulier prendre le pas sur l’intérêt général

Nouvelle pollution sur l’Aber Wrac’h

Communiqué de presse ANPER-TOS BZH

Photo Publiée le 20 juillet 2018 à 17h35 Modifié le 20 juillet 2018 à 18h00 © Le Télégramme

 

Une nouvelle pollution à eu lieu le 20 Juillet 2018 sur l’ABER WRAC’H, rivière classée grands migrateurs.

Les atteintes au milieu aquatique ont été constatées à 11 reprises entre 2003 et 2016! Les effets sont récurrents sur ce grand bassin classé Natura 2000 FR5300017 – Abers – Côte des légendes

ABER WRAC’H (ancien nom : ABER VRAC’H)
(Identifiant national : 530030190)
(ZNIEFF Continentale de type 1)
(Identifiant régional : 00000259)

 

Voir le descriptif  technique de cette rivière en cliquant ICI

Incidence sur la Faune

La délégation ANPER -TOS BZH en accord avec son président à décidé de déposer plainte , considérant la récurrence et la gravité des faits de pollutions sur ce bassin versant très fortement anthropisé par l’élevage et les activités des pôles agro-alimentaire.

Les causalités des rejets apparaissent non maîtrisées avec un impact sur l’environnement dramatique , en terme d’écologie sur des bassins ZNIEFF Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique et sur le plan agronomique faisant l’objet de suivis agro-environnemental scientifique ZAR (zone d’action renforcée).

 

Pour la délégation ANPER-TOS BZH

 

Philippe Germain

 

Nouvelle Pollution de la Fléche

Communiqué de presse ANPER-TOS BZH

photo de l’Aappma des Abers

Une nouvelle pollution a eu lieu ce 30 août 2018 à 22h10 , commune de  Lanhouarneau sur un cours d’eau , le TROUEN KERNE  qui est un affluent en rive gauche de la Flèche , classé grands migrateurs, touchant également une pisciculture située à Milin ar Zoul.

Énième Pollution

Cette énième pollution depuis 1983,  s’ajoute à la dernière en date du mois d’’avril 2017 et qui a anéanti la population piscicole sur au moins 7 km!

Les aappma de l’Elorn et des Abers avaient décidé d’interdire la pêche afin de restaurer le milieu, autant d’efforts réduits à néant.

Dépôts de plainte

La délégation ANPER -TOS BZH, en accord avec son président a décidé de déposer une première plainte en considérant la récurrence et la gravité des faits de pollutions sur ce bassin versant , déjà très fortement anthropisé par les activités liées à la présence d’élevages intensifs.

Les rejets apparaissent non maîtrisés et l’impact sur l’environnement se révèle dramatique en terme d’écologie sur des bassins ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique) et sur le plan agronomique faisant l’objet de suivis agro-environnemental scientifique ZAR (zone d’action renforcée).

 

Pour la délégation ANPER-TOS BZH

 

Philippe Germain