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Catégorie : Hydroéléctricité

Barrage de Poutès optimisé

Communiqué de presse

Le 09 avril 2019, le Préfet de Haute Loire prenait un arrêté autorisant les travaux de reconfiguration du barrage de Poutès dit « nouveau Poutès optimisé ».

Nouveau projet du projet de barrage de Poutès
Nouveau Projet

Nature Haute Loire et ANPER TOS considèrent que :

Les conclusions de l’enquête publique rendues le 21 janvier 2019, favorables au projet, sont partiales car elles font largement fi des objections et inquiétudes soulevées par les diverses parties consultées vis à vis des exigences écologiques relatives à la sauvegarde du saumon de l’Allier.

Le cadre juridique d’établissement du dossier n’a pas été respecté, du point de vue des Codes de l’Environnement et de l’Energie mais aussi vis à vis du droit européen de la concurrence.

L’arrêté pris par le Préfet est donc entaché de nullité et Nature Haute Loire et ANPER TOS ont déposé ce 19 août 2019 un recours devant le Tribunal Administratif de Clermont Ferrand . En effet, l’arrêté n° BCTE 2019/43 du 9 avril 2019 autorisant les travaux de reconfiguration du barrage de Poutès inclus dans le périmètre de la concession hydroélectrique de Monistrol d’Allier, et demandent son annulation.
Nature Haute Loire et ANPER TOS comptent ainsi sur une remise à plat honnête et cohérente du projet. Celui-ci doit être en phase avec les premières expertises menées et les promesses tenues lors du Grenelle de l’Environnement, qui priorisent le saumon de l’Allier et non la production d’électricité.

Ancien projet barrage de Poutès
Ancien Projet

Il est notamment relevé :

  1. L’insuffisance de l’étude d’impact, puisque hormis la grille de dévalaison pour les smolts, aucune garantie n’est acquise en ce qui concerne le franchissement piscicole. Qu’il s’agisse de l’aménagement des périodes de transparence en accord avec les besoins biologiques du saumon, ou pour les autres espèces migratrices;
  2. Les lacunes liées à l’incidence au titre du classement Natura 2000 des gorges de l’Allier, car s’il est tenu compte du temps des travaux, rien ne vient détailler l’impact du fonctionnement de l’ouvrage ;
  3. Les irrégularités et la partialité de l’enquête publique et de ses conclusions, en particulier la volonté délibérée d’éluder les oppositions et les arguments y afférents et la confiance aveugle dans la garantie d’expertises à venir  alors que ces nécessaires expertises techniques et biologiques devraient précéder le projet et devraient poser les conditions d’exploitation ; or c’est bien l’inverse qui est établi ici;
  4. L’absence de saisine du Comité technique permanent des barrages et des ouvrages hydrauliques ;
  5. L’absence d’étude de dangers ;
  6. L’irrégularité de l’arrêté de renouvellement de concession au regard du Code de l’environnement, en particulier l’absence de justification du choix technique, l’absence de règlement d’eau, la dégradation des masses d’eau et la non prise en compte de l’avis du public et des Agences de l’État ;
  7. L’absence d’appel d’offre, contraire au droit communautaire.

Hydroélectricité et saumon sont incompatibles

Microcentrale sur la Desges

La dernière trouvaille de l’administration

Les travaux ont provisoirement repris en février… L’administration tente bien sûr de se justifier et tous les motifs semblent bons pour détourner le droit. La dernière trouvaille serait que la portion impactée n’est pas un cours d’eau mais un bief privé ! On croit rêver…

Nous avions participé au collectif d’action contre la micro-centrale de Chanteuges et cela nous semblait nécessaire et pertinent car ces batailles pour le maintien d’un milieu en bon état, sont au coeur de nos préoccupations depuis plus de 50 ans.

Cependant, la communication du collectif va au-delà  de nos préoccupations d’intérêt général de conservation et de sauvegarde du saumon atlantique sur l’axe Loire-Allier. 

Nous ne pouvons accepter que la défense de la rivière Desges soit détournée de son objectif et qu’il soit fait usage de ce sujet pour défendre des intérêts particuliers contraires à nos valeurs.

La position d’ANPER-TOS est très claire:

En aucun cas, nous ne pouvons soutenir une quelconque politique de repeuplement : Les faits scientifiques sont là! c’est extrêmement dangereux pour l’espèce et va à l’encontre même du but poursuivi ou nous nous sommes publiquement exprimés là-dessus, notamment au groupe d’appui du COGEPOMI Loire-Bretagne.

Nous ne pouvons également nous réjouir de l’avancement des travaux sur Poutès, ce serait une véritable trahison à laquelle certains ont déjà cédé. Là aussi notre position pendant l’enquête publique était claire: ce nouveau projet ne devait pas voir le jour.

Nous restons bien entendu disposés à continuer le travail en commun s’il reste centré sur son objectif, et seulement celui-ci. Dans le cas contraire, nous serions contraints de poursuivre ce dossier de notre côté.

Projet de microcentrale sur le Pontajou

Rapport et avis sur ce projet

Pont de Pontajou
Pont sur le Pontajou (photo de Lousta)

Une bonne nouvelle pour nos rivières en espérant que le préfet suive l’avis défavorable du commissaire enquêteur , en prenant également en compte l’avis de notre association concernant le projet de micro-centrale, dans la commune de Saugues et Venteuges, sur le Pontajou classé en liste 1 et 2 dans un site Natura 2000  et affluent de la Seuge.

Comme vous pourrez le lire dans le rapport général de l’enquête publique , c’est la mobilisation qui permet de faire capoter ce genre de projet qui a un seul but financier de la société Hydroplus.

Bonne nouvelle

Le 25 septembre 2018

La DDT et le CORDEST ont donné  aussi un avis défavorable.

Ruisseau du pontajou

En reprenant l’argument principal de l’association Anper TOS sur la déposition à l’enquête publique, il apparait que le droit fondé en titre ne s’applique pas car le site initial est en ruine . De plus le projet prévoit  des modifications du tracé de la rivière et de conduite forcée.  Ce projet risquerait des recours auprès de l’Europe sur le motif qu’on ne peut pas prouver l’absence d’impacts dommageables en site NATURA 2000.

Nous vous tiendrons informés de la décision du Préfet, qui en cas d’avis favorable s’exposerait à des recours juridiques .

Une trés bonne nouvelle

Le 25 février 2019

Le préfet avait pris le 12 novembre 2018,  un arrêté de refus suite à la demande d’autorisation d’aménager une centrale hydoelectrique sur ce cours d’eau par la société Hydroplus.

Le délai  de recours par les demandeurs étant dépassé , le projet est abandonné.

Projet de microcentrale sur l’Auze

Bonjour à tous,

Un nouveau projet qui pourrait impacter un cours d’eau

Nous avons été alerté par un de nos adhérents sur un nouveau projet qui pourrait impacter fortement un cours d’eau en bon état écologique et pas encore équipé de microcentrale. Une rivière encore sauvage , avec son écoulement naturel qui est une rivière à salmonidés avec la présence d’espèces d’invertébrés dont certains sont en voie de disparition et est malheureusement non classé en liste 1 . On se demande encore pourquoi voir plus bas la DCE . Encore un cours d’eau livré à la merci de porteurs de projets financiers où la protection de l’environnement passe après l’argent.

L’impact des ouvrages hydroélectrique sur le milieu naturel et le peuplement piscicole a déjà été maintes fois prouvé. La présence de nombreuses microcentrales sur d’autres départements nous alerte quant à l’avenir de nos petits cours d’eau de Haute Loire .

La Directive Cadre Européenne sur l’Eau prévoit comme premier objectif, la non dégradation des masses d’eau, et l’atteinte du bon état pour un certain nombre de masses d’eau à échéance 2015, 2021 ou 2027. L’atteinte de ces objectifs est pour certaines masses d’eau sous la dépendance directe des conséquences du classement (ou du non classement) de ceux-ci au titre de l’article L214-17 .

l'Auze
L’Auze

Devant ce projet destructeur anper-TOS a donc déposé à l’Enquête Publique qui se termine le 5 février 2019