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Catégorie : Groupes locaux

Anper,

Association Nationale pour la Protection des Eaux et Rivières est une association Nationale.

A ce titre des groupes locaux veillent, agissent au niveau régional.

Retrouvez les dossiers en cours classés par régions.

Communiqué de Presse : Poissons migrateurs en Danger

Poissons migrateurs de l’Adour :L’État en flagrant délit de complicité de braconnage.

16 associations dénoncent la violation de la suspension des arrêtés annuels de pêche aux engins et filets des migrateurs du bassin de l’Adour fluvial pour aloses, lamproies et saumons

Le 25 avril dernier, 16 associations annonçaient la suspension par le tribunal administratif de Pau des deux arrêtés annuels 64 et 40 de pêche aux engins et filets des migrateurs du bassin de l’Adour fluvial pour aloses, lamproies et saumons suite à leur recours. Cette troisième série de suspensions prononcée le 22 avril (jugements 2200485 et 2200597 du TA de PAU), fait suite à celles du 9 juillet 2021 (jugements 2100681 et 2100705 du Tribunal Administratif (TA) de PAU) et des 18 et 30 mars dernier (jugements 2200418 et 2200574 du TA de BORDEAUX).

Pendant toute la semaine du 25 avril, cette courte vidéo montre comment les pêcheurs ont pratiqué leurs activités et utilisé leurs filets dérivants normalement, comme s’ils étaient des citoyens au-dessus des lois et à qui les décisions de justice ne s’appliquent pas. La poursuite de la pêche a été facilement constatée par les huissiers et de très nombreuses personnes, puisque la pêche se pratique en bateau surtout dans la portion de l’Adour qui, sur une douzaine de kilomètres, longe la départementale 621, entre le bec des Gaves à Sames (64520)  et le pont d’Urt (64240) en aval .

Tout début mai, une source autorisée nous confirmait que l’Office Français de la Biodiversité avait reçu la consigne de ne pas verbaliser les pêcheurs aux filets,  consigne manifestement respectée à la lettre par un office sous tutelle administrative, ce qui ne veut pas dire qu’elle ait reçu l’agrément de s fonctionnaires qui sont dans l’obligation de l’appliquer. Les préfets des départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques ont donc délibérément décidé de s’asseoir sur une décision de justice dans le mépris total de la République dont ils sont pourtant les représentants. L’État explique cette fois qu’il prend le temps d’« analyser » les décisions. Nous pensons qu’il ferait mieux de les appliquer.

En dépit de l’accumulation des décisions de justice, les poissons qui auront assez de chance pour passer sains et saufs à côté des filets des pêcheurs maritimes de l’estuaire sont encore menacés par ceux des fluviaux.

Ce triste spectacle d’un État braconnier illustre ce que tous les connaisseurs du conflit savent depuis longtemps, celui d’une administration irresponsable et cyniquement décomplexée : acculée au mur, confondue par la justice, elle choisit sans honte ni honneur de couvrir ses chers pêcheurs et gagne sans cesse du temps, alors que cette fois les jugements 2022 auraient pu être utiles à la mise en œuvre d’une politique de préservation d’un patrimoine naturel en danger. L’État reconnaît lui-même à travers l’OFB son agence dédiée en matière d’environnement que la limite de conservation pour le saumon atlantique n’est pas atteinte et l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature classe le saumon « quasi-menacé» au niveau national, la lamproie marine « en danger » et la grande alose « en danger critique d’extinction ».

Des centaines de kilos de poissons migrateurs sont encore débarqués chaque semaine malgré la volonté de la justice de mettre un terme à une exploitation non soutenable.

La pêche illégale se pratique continue avec la complicité de l’État et de ses représentants asservis, qui étouffent le monde et pour qui le sens du bien commun et des générations futures ne fait pas partie programme. L’État et ses valets continuent d’ailleurs de mentir éhontément en affirmant dans « Sud-Ouest » le 14 mai , que « la pêche du saumon n’est pas concernée par la suspension ». Ont-ils lu le même jugement que nous ?

Les membres de la coalition sont par ordre alphabétique :

AAPPMA DE BASABÜRÜA – AAPPMA DES BAÏSES AAPPMA DU GAVE D’OLORON –

AAPPMA  LA GAULE ASPOISE AAPPMA LA GAULE ORTHEZIENNE AAPPMA LA GAULE PALOISE

AAPMMA LA GAULE PUYOLAISE – AAPPMA LE PESQUIT ACCOBANPER-TOS

DÉFENSE DES MILIEUX AQUATIQUES – PROTECTION HAUT BÉARN ENVIRONNEMENT –

SALMO TIERRA SALVA TIERRA – SEA SHEPHERDSEPANSO 40 – SEPANSO 64

Contact presse :

Philippe GARCIA -Tel : 07 82 46 99 03  président de DÉFENSE DES MILIEUX AQUATIQUES

Semaines de l’eau en Normandie

Nos actions du 12 au 25 mars 2022.

A l’occasion de la journée mondiale de l’eau (le 22 mars) et dans le cadre du programme international INTERREG , le groupe local Normandie d’ANPER-TOS a organisé deux semaines de sensibilisation autour de la pollution plastique des cours d’eau.

Pour débuter cette semaine, le groupe local a organisé un ramassage de déchets entre Condé-sur-Vire et Sainte-Suzanne-sur-Vire. Une quinzaine de personnes se sont rassemblées et ont ramassé 25 kilos de déchets dont environ 2 kilos de plastique. Ce dernier a été déposé par les enfants du conseil municipal dans leur bouteille géante en métal installée au bord de la Vire.
Leur objectif (et le nôtre) : sensibiliser le grand public à la pollution plastique de nos cours d’eau.

Ainsi, plus de 500 enfants entre le CP et le CM2 ont été sensibilisés à cette problématique et pourront, à leur tour, faire passer le message auprès de leurs amis, frères et sœurs, et pourquoi pas parents ?

Ensuite, durant les deux semaines d’école, nous sommes intervenus dans des classes de primaire. Nous proposions une intervention gratuite à propos de la pollution des cours d’eau et de l’intérêt du projet des bacs à rive face à ce fléau.

Enfin, le jour même de la journée internationale de l’eau, nous étions à la Graverie et à Vire, le long du cours d’eau du même nom, pour installer deux bacs à rives. Le weekend du 19 et 20 mars, nous avons également installé deux autres bacs le long de la Vire à Livarot. Ces quatre nouveaux bacs viennent s’ajouter aux deux installés à Caen quelques jours auparavant. Ainsi, le département du Calvados est enfin équipés de ces premiers BAR. Premier ramassage mensuel à la fin du mois !

Merci à tous nos bénévoles qui permettent de faire vivre ce projet …

Compensation écologique

ANPER-TOS assure la compensation écologique

Évidemment l’idéal est de ne pas modifier un milieu naturel mais nous vivons désormais dans une société qui ne peut s’en empêcher.

ANPER-TOS, à travers son expertise dans les milieux aquatiques, peut intervenir auprès d’un maître d’œuvre afin de l’aider à compenser de manière efficace.

Rappelons le,

« La compensation écologique consiste en une opération de compensation des dommages, qui ne peuvent être ni évités ni réduits, qu’un projet cause à l’environnement, par des mesures visant à restaurer, voire à créer, en d’autres lieux, les fonctions écologiques et milieux perdus. »

Arnauld de Sartre, Xavier, et Isabelle Doussan. « Introduction. La fabrique de la compensation écologique, un approfondissement de la modernisation écologique ? », Natures Sciences Sociétés, vol. 26, no. 2, 2018, pp. 129-135.

Arrivée assez tôt dans la loi française (1976), la doctrine Eviter-Réduire-Compenser (ERC) n’a été réellement mise en place et utilisée qu’à partir des années 2010 après que les lois Grenelle 1 et 2 ont renforcé leur application.

Les objectifs de cette doctrine sont les suivants :

– Éviter tout dommage causé à l’environnement donc ne pas faire, faire ailleurs ou autrement les projets, plans ou programme qui entraîneront incontestablement des effets néfastes sur l’environnement. L’idée est de supprimer les impacts négatifs avant même que le projet ne démarre.

– Réduire autant que possible la durée, l’intensité, l’étendue des dommages qu’on ne peut pas éviter. – Compenser donc les dommages restants en apportant une contrepartie. Seuls les effets négatifs notables, directs ou indirects d’un projet doivent être compensés.

Pour lire la suite, c’est ici