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Catégorie : Normandie

GROUPE LOCAL  NORMANDIE:

Mr John PHILIPOT

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Le projet à VEL’EAU

Édition sur la Vire

Notre association  a organisé la première édition de son projet «A vél’eau» : le but de ce projet est de sensibiliser le public, et plus précisément les personnes côtoyant les bords de cours d’eau, aux problématiques liées à l’eau. Ainsi, en se promenant à vélo ou à pied le long des cours d’eau, nous interpellons les marcheurs, les cyclistes, etc, pour leur proposer de discuter de 3 problématiques liées à la ressource de l’eau : sa qualité, les problèmes de quantité et la biodiversité que l’on peut trouver notamment dans les rivières.

Pour la qualité de l’eau de l’eau, qui répond à la question « D’où vient l’eau que nous consommons et où vont nos eaux usées ? » nous avons créé :

  • Un jeu « Mon’eaupoly » qui retrace les différentes étapes du petit cycle de l’eau (pompage, traitement, stockage, consommation, égouts, station d’épuration et rejet). Le déroulement du jeu fait alterner anecdotes, questions et petites expériences sur ces étapes.
  • Un jeu sur la dégradation des déchets. Le but est de deviner en combien de temps les déchets se dégradent dans la nature. Le joueur devait placer dans une case « + de 100ans » ou « – de 100ans » les déchets que nous lui présentions (canette, piles, mouchoirs…).

Pour la biodiversité, qui répond à la question « Qui habite nos eaux et rivières ? », nous avons créé :

  • Un jeu « Mém’eaury », dont le but est de retrouver une paire de carte représentant le même animal habitant les cours d’eau.
  • Un jeu « Qui suis-je ? » sur les animaux des cours d’eau. Les joueurs devaient deviner la carte de l’autre en posant des questions sur le physiques (ex : couleurs, forme…) de l’animal.

Pour la quantité d’eau, qui répond à la question « Comment consommons-nous l’eau ? », nous avons créé :

  • Un jeu où le but est de deviner combien de litres d’eau une action en particulier utilise et si un écogeste existe pour réduire cette consommation. (ex : laver sa voiture avec un tuyau d’arrosage = 200L ou avec un seau = 40L).

Pour terminer, nous avons créé un jeu de piste sur téléphone pour faire découvrir la Vire (fleuve de la Manche, 50) au grand public. Ce jeu bonus clôturait notre première édition du projet « A Vél’eau » . Ce jeu a été fait sur l’application « Explorama » et faisait voyager les joueurs sur le terrain de la commune tout en photographiant des plantes de rives et en répondant à des questions sur le thème de la Vire. Le temps de jeu était chronométré et les joueurs les plus rapides ont pu repartir avec un lot.

Tous les jours, nous avons suivi le chemin de halage : nous avons démarré le mercredi à Tessy-sur-Vire et fini le samedi à Sainte-Suzanne-sur-Vire. Chaque jour nous avons comptabilisé les passages observés et le nombre de personnes avec qui nous avons pu échanger et que nous avons sensibilisés à nos actions.

C’est une première édition globalement positive. Pour un nombre total de 181 passages (personnes croisées) nous avons pu sensibiliser 55 personnes, soit 1/3 de nos rencontres, en sachant que nous comptabilisions les sportifs dans nos passages. Si les chiffres montrent un public un peu timide face à ce nouvel évènement, nous comptons sur le bouche à oreille pour développer la curiosité du grand public. Grâce à ce premier essai, nous avons pu relever les points à améliorer et sommes déjà en train d’organiser la prochaine édition qui se tiendra le long du Couesnon pour finir … au Mont Saint Michel !

Voir

Projet des BACS À RIVE

Rapport 2021

En un an, les Manchois ont déposé 273 kilos de déchets dans nos bacs à rive, représentant 4 726 déchets.

Aujourd’hui, un an plus tard, nous en sommes à 413 kilos représentants 10 876 déchets déposés dans nos bacs.

Ce sont autant de déchets qui ne finissent pas dans les cours d’eau et/ou dans la mer puisque, rappelons-le, 80 % des déchets qui finissent en mer proviennent des terres (en partie acheminés par … les cours d’eau !).

Ce sont également autant de déchets qui ne se dégraderont pas dans le milieu naturel polluant ainsi l’eau de particules qu’on ne peut retirer grâce à nos stations de traitement et/ou d’épuration.

Toutes les semaines, un français avale l’équivalent d’une carte de crédit de plastique.

Ce projet des bacs à rive est un succès grâce à nos partenaires : Casamer, Sainte-Suzanne-sur-Vire, la base de Canoë-kayak de Condé-sur-Vire … Et surtout le département de la Manche qui nous accompagne depuis le début.

Après avoir remarqué les plus et les moins de ce projet, nous avons décidé de le faire évoluer en changeant légèrement le but des bacs : à partir de 2023, ils auront surtout pour premier objectif de déstocker les déchets présents dans les cours d’eau depuis des années.

Évidemment nous continuerons en parallèle de sensibiliser le grand public, et surtout les enfants, grâce à nos interventions scolaires sur l’eau.

Pour en savoir plus : rapport 2021 bacs à rive

Carte des bacs à rive en Normandie

Les résultats mensuels

Semaines de l’eau en Normandie

Nos actions du 12 au 25 mars 2022.

A l’occasion de la journée mondiale de l’eau (le 22 mars) et dans le cadre du programme international INTERREG , le groupe local Normandie d’ANPER-TOS a organisé deux semaines de sensibilisation autour de la pollution plastique des cours d’eau.

Pour débuter cette semaine, le groupe local a organisé un ramassage de déchets entre Condé-sur-Vire et Sainte-Suzanne-sur-Vire. Une quinzaine de personnes se sont rassemblées et ont ramassé 25 kilos de déchets dont environ 2 kilos de plastique. Ce dernier a été déposé par les enfants du conseil municipal dans leur bouteille géante en métal installée au bord de la Vire.
Leur objectif (et le nôtre) : sensibiliser le grand public à la pollution plastique de nos cours d’eau.

Ainsi, plus de 500 enfants entre le CP et le CM2 ont été sensibilisés à cette problématique et pourront, à leur tour, faire passer le message auprès de leurs amis, frères et sœurs, et pourquoi pas parents ?

Ensuite, durant les deux semaines d’école, nous sommes intervenus dans des classes de primaire. Nous proposions une intervention gratuite à propos de la pollution des cours d’eau et de l’intérêt du projet des bacs à rive face à ce fléau.

Enfin, le jour même de la journée internationale de l’eau, nous étions à la Graverie et à Vire, le long du cours d’eau du même nom, pour installer deux bacs à rives. Le weekend du 19 et 20 mars, nous avons également installé deux autres bacs le long de la Vire à Livarot. Ces quatre nouveaux bacs viennent s’ajouter aux deux installés à Caen quelques jours auparavant. Ainsi, le département du Calvados est enfin équipés de ces premiers BAR. Premier ramassage mensuel à la fin du mois !

Merci à tous nos bénévoles qui permettent de faire vivre ce projet …

Compensation écologique

ANPER-TOS assure la compensation écologique

« Évidemment l’idéal est de ne pas modifier un milieu naturel mais nous vivons désormais dans une société qui ne peut s’en empêcher.« 

ANPER-TOS, à travers son expertise dans les milieux aquatiques, peut intervenir auprès d’un maître d’œuvre afin de l’aider à compenser de manière efficace.

Rappelons le,

« La compensation écologique consiste en une opération de compensation des dommages, qui ne peuvent être ni évités ni réduits, qu’un projet cause à l’environnement, par des mesures visant à restaurer, voire à créer, en d’autres lieux, les fonctions écologiques et milieux perdus. »

Arnauld de Sartre, Xavier, et Isabelle Doussan. « Introduction. La fabrique de la compensation écologique, un approfondissement de la modernisation écologique ? », Natures Sciences Sociétés, vol. 26, no. 2, 2018, pp. 129-135.

Arrivée assez tôt dans la loi française (1976), la doctrine Eviter-Réduire-Compenser (ERC) n’a été réellement mise en place et utilisée qu’à partir des années 2010 après que les lois Grenelle 1 et 2 ont renforcé leur application.

Les objectifs de cette doctrine sont les suivants :

– Éviter tout dommage causé à l’environnement donc ne pas faire, faire ailleurs ou autrement les projets, plans ou programme qui entraîneront incontestablement des effets néfastes sur l’environnement. L’idée est de supprimer les impacts négatifs avant même que le projet ne démarre.

– Réduire autant que possible la durée, l’intensité, l’étendue des dommages qu’on ne peut pas éviter. – Compenser donc les dommages restants en apportant une contrepartie. Seuls les effets négatifs notables, directs ou indirects d’un projet doivent être compensés.

Pour lire la suite, c’est ici