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NEONICOTINOIDES :

L’insupportable retour.

Le 07 août 2020, le gouvernement a cédé face aux pressions du monde agro-industriel en autorisant de nouveau l’utilisation des si décriés insecticides , les« néonicotinoïdes » plus connus du grand public sous le nom de « tueurs d’abeilles », qualificatif amplement justifié et documenté. Cette dérogation s’applique aux cultures de betteraves .

Une réorientation urgente est nécessaire, qu’il s’agisse de santé publique ou d’environnement et de développement durable, l’action sur les pollinisateurs étant avérée et préjudiciable à l’activité économique.
D’autres acteurs s’en inquiètent tout autant que nous:

ANPER-TOS dénonce cette volteface

elle est complètement contraire une nouvelle fois aux engagements pris lors du Grenelle de l’Environnement de réduire l’usage des pesticides de synthèse, objectif qui rappelons le ici est manqué .
Lire un article sur le sujet

Les néonicotinoïdes font l’objet d’une très large documentation scientifique (plusieurs centaines d’articles depuis leur mise sur le marché dans les années 1990 à 2000 aisément disponibles) .
On notera que ces substances se retrouvent rapidement dans les eaux de surfaces après leur application sur les cultures et ce, à des seuils largement détectables (supérieurs à 0.1µg/L, seuil qui correspond également au maximum admissible) avec une persistance dans les sols dépassant plusieurs centaines de jours pour les substances les plus employées (voir site de l’INERIS) .

Qui plus est, leur toxicité est variable selon les organismes mais également comme pour les abeilles, les insectes aquatiques en particuliers les odonates, trichoptères et diptères y sont extrêmement sensibles, y compris à des doses infimes pendant de longues périodes (En savoir plus).
L’impact sur les masses d’eau, sur leur bon état potentiel au regard de la Directive Cadre sur l’Eau, est donc direct et ne saurait être nié.

Betteraves à sucre
Betteraves sucrières

ANPER- TOS demande le respect de l’interdiction de ces substances. Il est du ressort du gouvernement d’accompagner les producteurs vers des modes de production respectueux de l’Environnement plutôt que d’autoriser une nouvelle fois un empoisonnement de la planète à large échelle.

Biodiversité sur une Zone humide

recensement insectes nocturnes
Recensement des insectes nocturnes

  L’objectif de cette convention est, entre autres, de recenser les zones humides d’un État et de faire en sorte que l’aménagement de son territoire ne contrevienne pas à la conservation des ces zones.

Leur préservation passe notamment par leur connaissance et dans ce cadre, ANPER s’implique en proposant aux instances qui le souhaitent, son expertise pour faire un inventaire de biodiversité des zones potentiellement humides.

Plus concrètement, cela se traduit par une étude de quelques semaines permettant de recenser les espèces animales et végétales d’un milieu ainsi que les caractéristiques hydromorphologiques du sol.
Ces différents relevés permettront d’identifier, s’il existe, un des critères permettant d’identifier une zone humide à savoir des plantes hygrophiles ou une hydromorphologie du sol particulière.

Plaquette àEscargots pour le recensement
Plaquette à Escargots permettant leur recensement

Si effectivement cette zone est une zone humide au sens de la convention Ramsar et au sens du code de l’environnement français, alors celle-ci mérite attention et protection nécessaire.

En parallèle de la qualification d’une zone humide, l’étude a pour objectif d’inventorier la biodiversité qui se trouve sur le terrain : insectes, oiseaux, amphibiens …

La commune de Sainte-Suzanne-sur-Vire, dans la Manche (50), a fait appel au groupe local Normandie d’ANPER pour faire une étude de la sorte sur une zone adjacente à un terrain où sera bientôt construit un lotissement. L’objectif est d’apporter suffisamment de connaissances à la commune pour que celle-ci puisse mettre en valeur son environnement et éviter de le détruire. 

Consultation Publique sur la protection des personnes et l’utilisation des produits phytopharmaceutiques

Vous trouverez ci dessous le lien concernant la Consultation Publique à laquelle nous vous conseillons de répondre. Elle concerne un arrêté relatif aux mesures de protection des personnes lors de l’utilisation de produits phytopharmaceutiques à proximité des zones d’habitation et des lieux à usage.

pulvérisation de pesticides

Ci-dessous le contenu de notre déposition:

                                                                            

En préambule, nous tenons à rappeler que nous constatons l’échec global du « Plan Ecophyto » à ce jour. Ainsi, malgré l’objectif affiché de la loi issue du Grenelle de l’Environnement en 2009 de réduire la consommation de produits phytosanitaires de 50 % d’ici 2018, celle-ci n’a fait qu’augmenter (+25 % de 2011 à 2018), nonobstant les éventuelles évolutions négatives de la toxicité des nouveaux produits.

Si le projet d’arrêté en objet va dans le bon sens, il reste néanmoins très largement insuffisant car il ne saurait à lui seul remplir ces objectifs. Nous observons d’ailleurs que l’usage de ces substances par les collectivités et les particuliers est déjà sévèrement encadré et réduit et que le levier d’action ne se trouve surement pas là.

Nos inquiétudes, comme celles d’autres ONG de défense de l’environnement restent très vives :

– des traces de pesticides interdits de longue date continuent d’être trouvées dans les cours d’eau, par exemple l’atrazine échantillonnée à plusieurs reprises en Bretagne ces dernières années ;

– les nappes phréatiques sont très largement contaminées, entraînant des interdictions de consommation notamment en Région Centre-Val de Loire, ce qui pose in fine de sérieux problèmes de sécurisation de la ressource en eau potable, a fortiori si l’on continue d’autoriser d’y introduire de nouveaux produits;

– les populations d’insectes se sont effondrées, ce qui outre les atteintes à la biodiversité, aura un impact sévère sur notre économie car l’on oublie trop souvent les « services gratuits » rendus par les écosystèmes.

Aussi, nous souhaitons alerter sur l’urgence à agir et à reconsidérer l’ensemble du processus afin de réussir enfin à bannir totalement tous les usages des produits phytosanitaires toxiques.

  

désherbant proche habitations
Désherbage proche d’habitations

Sur le projet d’arrêté lui-même, nous ne pouvons-nous   satisfaire de la seule notion de « proximité » qui doit être clairement définie. L’autorisation actuellement en vigueur d’épandage à seulement 5 mètres des habitations n’est pas acceptable, cette notion doit être entièrement revue.

Fête de la nature 2020

En 2020 ANPER participera à la fête de la nature et à la fête de la science !

Fête de la nature

Vous n’êtes pas sans savoir qu’un virus nous a impacté ces derniers mois. Parmi les nombreuses répercussions, se trouve le décalage de la fête de la nature au mois d’octobre. Mais ce décalage n’empêchera pas ANPER, d’y participer à travers un atelier dédié au projet des récolteurs de déchets.

Le 10 Octobre 2020 à Sainte-Suzanne-sur-Vire dans la Manche (50), le groupe local Normandie de l’Association proposera aux petits et aux grands :

  • De découvrir et analyser les résultats obtenus avec les récolteurs de déchets installés le long de la Vire ;
  • De faire un ramassage de déchets sur les berges et d’effectuer avec ANPER le tri et la pesée de ces déchets ;

Ces ateliers seront aussi l’occasion de célébrer la science puisque le même jour se déroule la fête de la science à laquelle ANPER participe également !

association les goélands

Pour cette journée très chargée, nous aurons le plaisir de nous associer à l’association Les Goélands qui proposera pour sa part un atelier sur les abris à hérissons : vous pourrez alors participer à la construction et la mise en place de tels abris afin d’aider nos petits compagnons à avoir une vie paisible

Vous souhaitez participer aux ateliers précités?